Quels objectifs définir pour une stratégie digitale ?

Pour une meilleure compréhension du sujet, des éclaircissements s’imposent. Définissons tout d’abord ce terme, stratégie digitale, c’est vrai, qu’est-ce que c’est exactement ?

La stratégie digitale c’est quoi ?

Et bien, c’est un peu la feuille de route numérique de votre entreprise.

C’est un plan d’actions qui est mené sur les différents supports digitaux de la structure.
Une stratégie peut alors se mettre en place sur les réseaux sociaux, les sites internet, les applications, etc dans le but d’atteindre des objectifs. Ceux-ci peuvent être commerciaux ou encore en rapport avec l’image de marque de l’entreprise.

Une bonne stratégie est une stratégie sur mesure, évitez donc les plans d’actions tout fait qui ne s’adaptent pas à vos propres besoins.

Être présent sur les plateformes digitales est devenu aujourd’hui indispensable, c’est le lieu de rencontre des offreurs et des demandeurs, nul besoin d’être une entreprise internationale pour parler de stratégie. Les échanges sont plus faciles et en temps réel.

Se créer un compte Instagram ne peut alors pas vraiment être considéré comme une stratégie digitale. Celle-ci peut être considérée comme telle si l’on s’est intéressé aux objectifs auxquels cette création de compte doit répondre. Une stratégie n’est pas faite sur un coup de tête, elle est le fruit de réflexion et de logique.

Les enjeux d’une stratégie digitale

Comme beaucoup de personnes, vous vous demandez s’il est vraiment utile d’investir autant d’argent aujourd’hui dans du marketing digital.

Si votre interrogation est compréhensible, il faut toutefois se rappeler que depuis la crise sanitaire liée à la COVID-19, la majorité des achats se font aujourd’hui sur le web.

En effet, avec l’influence grandissante des outils digitaux dans nos vies personnelles et professionnelles, nous sommes forcés de constater que le digital prend une place énorme au sein du parcours client.


De nos jours, une entreprise qui n’aurait pas de visibilité sur Internet : via un site internet, via les réseaux sociaux, via une page Google my business ou encore des annuaires professionnels, semble suspecte. Il est important aujourd’hui que vos prospects comme vos clients puissent vous trouver sur internet quel que soit le format que vous retiendrez.

Mais avant toute chose il est particulièrement important de bien réfléchir à ce que l’on attend d’une présence digitale. Il ne s’agit pas non plus d’être sur internet pour être sur internet. Car dans ce cas-là, cela ne servira effectivement à rien.

Comme pour toutes actions liées à votre entreprise, il s’agit de bien définir pourquoi vous voulez faire cette action.

Quel est l’intérêt pour vous aujourd’hui d’avoir une présence digitale ? Est-ce que vos clients vous ont déjà fait des remarques, ou demander l’adresse de votre site internet, suggérer une présence sur tel ou tel réseau social ? Dans ce cas, il paraît évident de vouloir satisfaire les attentes de votre clientèle en étant présent là où il vous recherche.

Les différents objectifs d’une stratégie digitale

Pour autant, chaque entreprise a des besoins différents en termes de présence digitale.

Certaines entreprises n’auront par exemple besoin que d’une page Google MyBusiness car elle donnera suffisamment de visibilité à l’entreprise.

Pour d’autres, il s’agira d’investir dans un ou plusieurs réseaux sociaux où se trouve sa cible, ses clients.

Dans certains cas, il faudra mettre en place un site internet : vitrine ou de e-commerce en fonction de votre secteur d’activité, des attentes et des demandes de vos clients.

Il faut d’abord définir le besoin de l’entreprise, et oui, une structure qui a du mal à recruter par exemple n’aura pas pour objectif d’augmenter son chiffre d’affaires (logique non ?).


Avant de se lancer dans une stratégie digitale, il faut pouvoir exprimer les besoins de l’entreprise clairement. C’est à partir de ces constats que l’on définit nos objectifs.

Ceux-ci peuvent être différents :

  • Développer sa visibilité : il s’agit de l’objectif principal des entreprises lorsqu’elles veulent développer leur présence sur internet. Dans ce cas, l’outil le plus adapté pour votre entreprise sera celui le plus utilisé par vos clients. Pour connaître lequel il s’utilise, le plus simple est encore de leur demander ! Bien entendu si vous êtes en ce moment en création d’entreprise, il vous sera plus dur de demander à vos clients puisque vous n’en n’avez pas encore suffisamment. Il sera alors nécessaire de réaliser une étude de marché mais aussi un audit de vos concurrents. En ayant une idée des actions mises en place par vos concurrents, vous allez pouvoir voir lesquelles peuvent être les plus intéressantes pour vous.
  • Attirer des clients potentiels : on trouve également, la recherche de nouveaux clients, là encore, il s’agira d’être présent là où ils sont. En plus d’être présent aux mêmes endroits, il faudra également leur fournir un contenu adapté à leurs attentes.

D’autre objectifs sont possibles :

  • Se créer une identité digitale
  • Augmenter son volume de ventes
  • Attirer de nouveaux talents (recrutement)
  • Fidéliser sa clientèle
  • Favoriser la satisfaction client
  • Communiquer avec sa communauté / clients
  • Changer d’image

L’enjeu principal et commun à toutes entreprises est de se rendre capable d’intégrer partiellement puis totalement le digital à sa stratégie.

Qu’attendez-vous pour faire appel à une agence spécialisée en stratégie digitale ?

Comment créer une ligne éditoriale ?

Si vous n’avez pas lu notre article « C’est quoi une ligne éditoriale ? », nous vous invitons à aller jeter un coup d’œil. Nous vous y expliquons les différentes raisons pour lesquelles créer une ligne éditoriale est une très bonne idée. Promis, on vous attend, on ne bouge pas de là.

Pour les chanceux qui connaissent déjà cet article, rentrons dans le vif du sujet.

Établir une ligne éditoriale peut sembler complexe quand on ne sait pas comment s’y prendre, vous trouverez ici quelques tips afin de savoir par où commencer. L’objectif : devenir un vrai rédacteur professionnel. Procédons par étapes.

Quels sont les étapes à suivre pour créer une ligne éditoriale ?

Étape 1 : Définir vos objectifs


La 1ère étape est sans doute la plus importante. Vous avez en effet besoin de connaître les objectifs de cette ligne éditoriale et de votre contenu.

Est-ce que votre objectif est de fidéliser vos clients ? Ou bien d’attirer des clients potentiels ? Est-ce que vous souhaitez viser des particuliers ou des professionnels ? Bref tout ça demande réflexion.

Une fois les objectifs cadrés et fixés, vous pourrez avoir une idée du ton que vous souhaitez donner à votre entreprise.

Les contenus découleront naturellement de ces objectifs bien sûr (et oui il n’y a rien de plus logique qu’une ligne éditoriale : si ce n’est pas clair au premier coup d’œil c’est qu’il y a anguille sous roche).


Étape 2 : Définir vos cibles


Cette étape consiste à choisir le public auquel s’adressent vos publications. Vous allez avoir besoin d’informations sur vos cibles afin de pouvoir mettre en place une stratégie efficace.

C’est une étape clé qui va vous faire vous poser plusieurs questions :

  • À qui allez-vous vous adresser ?
  • Quelle est la tranche d’âge à viser ?
  • Quelles sont leurs activités ?
  • Quels sont les supports sur lesquels ils vont chercher l’information ?
  • Comment ?
  • Quand ?


L’intérêt de définir votre cible est de savoir pour qui vous écrivez. En effet, vouloir plaire à tout le monde en rédigeant un contenu trop généraliste n’est pas conseillé. Ici l’expression plaire à tout le monde c’est plaire à n’importe qui s’applique.


Étape 3 : Définir vos supports de communication


La définition de vos supports est directement liée à vos cibles. Vous devez pour cela vous adapter aux outils qu’ils utilisent :

  • Réseaux sociaux
  • Blogs
  • Forums
  • Etc

Nous déconseillons de communiquer sur tous les supports de la même manière, votre communication ne doit pas être copiée-collée d’un réseau à l’autre car votre public cherche des informations différentes sur chaque réseau.

Étape 4 : Définir votre contenu

Après avoir déterminé vos objectifs, vos cibles et les supports sur lesquels vous avez prévu de communiquer, il est temps de passer au contenu et définir les sujets sur lesquels vous pouvez apporter votre expertise.

Pensez à apporter de la nouveauté pour personnaliser votre image à votre façon.

C’est le moment de choisir : le ton sur lequel vous voulez communiquer, le vocabulaire que vous souhaitez utiliser, etc.

Étape finale : La planification


Une fois le contenu réalisé, il vous faut le planifier sur plusieurs semaines ou mois afin d’avoir une vision à long terme de vos publications.

Vous allez pouvoir déterminer la fréquence de vos posts : tous les jours, tous les 3 jours, c’est à vous de choisir !


Vous pourrez ainsi modifier certaines dates si cela est plus cohérent et garder une longueur d’avance.

Établir un planning sera pratique pour toutes les personnes en charge du projet, chacun pourra ainsi garder un œil sur les sujets abordés permettant une collaboration active.

Lancez-vous aujourd’hui !


Le meilleur moyen de découvrir ce qu’est une ligne éditoriale et ce que vous pourriez mettre en place, c’est de regarder ce qui se fait chez la concurrence.

L’objectif n’est bien entendu pas de recopier ce qu’il se fait chez les autres mais simplement vous donner des idées sur les thématiques qu’il est possible d’aborder.

Allez… à votre tour maintenant !

C’est quoi une ligne éditoriale ?

On dit souvent qu’une bonne stratégie internet est en partie due à une bonne ligne éditoriale. Mais savez-vous en quoi consiste vraiment une ligne éditoriale ? C’est simple, nous vous expliquons tout !

La ligne éditoriale : la colonne vertébrale de votre marque

La ligne éditoriale, c’est un peu la ligne directrice de vos contenus de communication.

Elle correspond à un ensemble de choix et d’orientations prises pour atteindre une cible, en général la clientèle.

Elle assure une cohérence entre vos discours, publications ou supports de communication à long terme. Grâce à celle-ci, il est possible d’organiser ses prises de paroles sur son blog ou sur ses réseaux sociaux en cadrant à l’avance les sujets et thématiques que vous voulez aborder. Sans elle, la vision à long terme de la stratégie est difficile, les cibles ne peuvent pas être touchées efficacement et vous déployez vos efforts dans le vide.

Qui utilise une ligne éditoriale ?

Vous auriez tendance à penser que la ligne éditoriale est exclusivement utilisée en journalisme dans les services de rédaction par exemple, néanmoins ce n’est pas du tout le cas. De nombreuses entreprises adoptent aujourd’hui la ligne éditoriale pour leurs stratégies de contenus (et elles ont tout compris).

Que vous souhaitiez vous faire connaître, fidéliser votre clientèle ou attirer de nouveaux clients la ligne éditoriale vous servira de fil rouge pour rester en cohérence avec votre stratégie digitale et atteindre vos objectifs.

7 bonnes raisons de définir une ligne éditoriale

Très bonne question et heureusement nous avons la réponse.

Définir votre propre ligne éditoriale vous rend unique, vous délivrez votre propre message avec votre propre ton : direct, humoristique, ludique ou décalé c’est ce qui crée votre identité.
Il est donc important de la définir à tête reposée afin de diffuser un contenu clair qui vous ressemble et qui permettra d’augmenter votre crédibilité. Bien définie, elle plaira à la clientèle ciblée, on vous le promet (ça rime en plus).

Nous vous donnons ici les 7 bonnes raisons de définir une ligne éditoriale (regardez) :

  1. Diffuser un contenu cohérent et clair
  2. Communiquer auprès des cibles définies
  3. Construire votre propre marque et identité visuelle
  4. Augmenter votre visibilité sur le web ET sur les réseaux sociaux
  5. Toucher des clients potentiels
  6. Fidéliser vos clients actuels
  7. Augmenter vos ventes

Ce que cela va vous apporter…

Rédiger votre propre ligne éditoriale vous permettra de sortir du lot !

Sur votre blog elle vous permettra aussi d’augmenter votre référencement naturel (SEO) grâce au maillage interne. La réaliser sur les réseaux sociaux permettra de créer de la cohérence qui intéressera les socionautes.

Allez lancez-vous !

Orthotypographie : bien écrire, ce n’est pas seulement une question d’orthographe

Connaissez-vous l’orthotypographie ?

Derrière ce nom barbare, se cache les codes typographiques à respecter ou la bonne typographie à utiliser.


Cela ne s’apprend pas à l’école, ni même en entreprise.


Et pourtant, maîtriser l’orthotypographie permet de rendre vos textes non seulement plus agréables à lire, mais surtout plus lisibles. Points importants sur le Web.

3 règles indispensables pour bien rédiger votre texte

L’orthotypographie est encore plus malmenée que l’orthographe.


Savez-vous répondre à des questions comme :

  • met-on des accents sur les majuscules ?
  • faut-il mettre un espace avant ou après la virgule ?
  • ou encore : comment écrit-on monsieur en abrégé ?


Certaines règles sont incontournables et doivent, à ce titre, être absolument respectées. Si vous ne le faites pas, votre lecteur aura une mauvaise impression, consciente ou non.

1 : mettre l’accent sur les capitales

Les majuscules sont toujours composées en capitales. Ne pas mettre un accent sur une capitale constitue une faute d’orthographe… en plus d’être aussi une faute d’orthotypographie !


Cet accent permet de gagner en lisibilité et évite des confusions possibles.
Par exemple, MEME veut dire MÉMÉ ou MÊME ? L’absence d’accent sur une capitale peut changer le sens de votre phrase… Pensez-y !


Cette règle s’applique aussi à la cédille et au tréma.

2 : les espaces autour des signes de ponctuation

La première règle est aussi une évidence : on ne met pas un signe de ponctuation en début de ligne.
On distingue ensuite 2 cas : les signes simples et les signes doubles.

les signes de ponctuation simples

Un signe simple, c’est :

  • une virgule : ,
  • un point : .
  • une parenthèse fermée : )
  • un crochet fermé : ]

La règle est simple : jamais d’espace avant le signe et toujours une espace après (oui, on dit bien une espace quand ce terme désigne l’espace typographique dont il est question ici).


Exception : la parenthèse et le crochet ouvrant ( et [ : une espace avant, pas d’espace après.
Ce qui donne : (exemple) et [exemple].

les signes de ponctuation doubles

Un signe double, c’est :

  • un point-virgule : ;
  • une barre de fraction simple (slash) ou double (anti-slash) : / ou //
  • un guillemet, ouvrant ou fermé :  » ou « 
  • un point d’interrogation : ?
  • un point d’exclamation : !
  • un tiret, court ou long : – ou _
  • les 2 points :

La règle est simple : une espace insécable (c’est à dire qui ne peut pas être remplacée par un saut de ligne) avant le signe et une espace après.


Attention : dans le cas où le tiret est utilisé pour remplacer une parenthèse, l’espace insécable est après pour le tiret ouvrant et avant pour le tiret fermant.

cas particulier

Comme pour toute règle, il faut un cas particulier. Ici, ce sera le point de suspension. Bien que composé de plusieurs signes (3 points), il est toujours collé au caractère précédent et prend une espace après.

3 : les abréviations

Les règles sont différentes selon pour les abréviations dites  » habituelles « , celles des titres distinctifs et celles qui concernent les nombres.

Abréviations  » habituelles « 

Ici, il n’y a pas de règles absolues. L’usage veut que l’on raccourcisse le mot concerné de quelques lettres et que l’on mette un point à la fin.


S’il y a un tiret, il est conservé.


Si le mot est réduit à une seule lettre, cette lettre peut-être mise en majuscule.
Quelques exemples courant :

  • avant Jésus-Christ > av. J.-C.
  • ce qu’il fallait démontrer > C.Q.F.D.
  • c’est-à-dire > c.-à-d.
  • chapitre > chap.
  • compagnie > cie
  • document > doc
  • figure > fig.
  • heure > h
  • page > p. (pp. est un anglicisme)

les titres distinctifs

Il s’agit ici du terme qui désigne une personne.


Vous trouverez ci-dessous les plus utilisés en France :

  • Madame > Mme
  • Mesdames > Mmes
  • Monsieur > M. (Mr est un anglicisme pour Mister)
  • Messieurs > MM.
  • Docteur > Dr
  • Maître > Me
  • Monseigneur > Mgr

les nombres

Les nombres cardinaux s’abrègent comme ceci :

  • premier, première deviennent respectivement 1er et 1re
  • deuxième, troisième, etc. deviennent simplement 2e, 3e…
  • on ajoute un s au pluriel.

Utiliser les bons mots pour bien communiquer

Communiquer, c’est faire rêver !

Le poids des mots dans la communication est important. Les formulations de phrases et le choix des mots utilisés induisent automatiquement une réaction inconsciente chez votre lecteur.


Des formulations à connotation négative peuvent produire l’effet inverse à celui que vous recherchez. Votre discours doit toujours transmettre clarté, confiance et crédibilité. Il doit convaincre et inciter vos lecteurs à passer à l’action.

Les 4 phrases à bannir absolument de vos écrits

Numéro 4 : pas de souci !

mots Pas de soucis

On retrouve cette formulation souvent dans ce genre de slogan : “ Pas de souci, nous avons la solution ! ”


Automatiquement, votre lecteur va penser qu’il y a un souci. En écrivant cela, vous mettez votre lecteur dans une mauvaise disposition émotionnelle et mentale. Cette formulation négative attire l’attention de votre lecteur sur un aspect négatif (le souci), au point d’oublier l’aspect positif de votre phrase (il y a une solution).

Numéro 3 : ne pensez-vous pas…

mots ne pensez-vous pas

Cette phrase révèle un manque d’assurance et induit, là encore, une émotion négative.


Imaginez votre banquier qui vous dit “ Ne pensez-vous pas que ce serait un bon investissement ? ” Ça vous inspire confiance cette phrase ?


Inconsciemment, vous allez imaginer que cet investissement représente un danger… Alors, si vous écrivez “ ne pensez-vous pas que ce logiciel vous gagnera du temps ? ”, votre futur client aura du mal à être convaincu de l’aspect positif de ce nouveau logiciel.

Numéro 2 : petit

mots petit

Petit… En France, nous aimons bien envoyer des petits mails ou des petits messages, quand on est étudiant on fait des petits boulots, on emploie des petites mains pour des tâches ingrates… Et aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, on demande un “petit” like.
L’emploi de ce mot induit là aussi une communication négative dans l’esprit des gens. Si vous envoyez un petit message, attendez-vous à recevoir une petite réponse… Voire pas de réponse du tout ! Pourquoi votre interlocuteur devrait t-il se rendre compte de lui-même de l’importance de votre message si vous le qualifiez vous-même de petit ?

Numéro 1 : n’hésitez-pas

mots n'hesitez pas

Cette expression mérite une palme d’or. Vous la voyez écrite au moins une fois par jour.
Je me suis amusée à la saisir sur Google : 1 030 000 résultats !
C’est dire si cette formulation négative a le vent en poupe… Et encore, dans ces résultats, ne sont pas comptabilisés tous les posts des réseaux sociaux qui se terminent par un “ n’hésitez-pas à partager “.
Il s’agit ici d’une double négation à la fois dans le terme mais aussi dans la forme grammaticale.
Quand vous écrivez “ n’hésitez-pas ”, le cerveau reçoit d’abord “ hésiter ”. À coup sûr, l’inverse de l’effet recherché !

Comment écrire autrement pour obtenir un résultat positif ?

C’est bien beau tout ça, mais, me direz-vous, par quoi pouvez-vous remplacer le “ ne pensez-vous pas ” ou le jus“ n’hésitez-pas ” ?


Il est difficile de se débarrasser en un seul jour de ses tics de langage. Dans un premier temps, prenez-en conscience et éliminez-les petit à petit de votre communication. Le résultat arrivera rapidement.


Une formulation positive va fixer l’attention de votre client sur l’aspect positif de votre offre. Ce sera ainsi plus facile de le convaincre et de le faire passer à l’action.

Utilisez la forme affirmative, voire impérative ! Préférez des termes à la signification positive !

Reprenons, l’exemple de notre banquier. Pour rassurer un futur client, il est plus utile de dire : “ Cette stratégie d’investissement est très intéressante à moyen terme. Je vous la conseille vivement ! ” plutôt que “ ne pensez-vous pas…”

Plutôt que “ n’hésitez-pas ”, employez un verbe d’action : “ partagez ce message ”, “ likez cette communication ”, “ participez au concours ”, “ joignez-vous à nous ”…
Les verbes d’action dans la langue française sont nombreux. Ils seront un incitatif à l’action pour votre lecteur car la formulation positive crée une dynamique orientée dans le bon sens. Celui de ce que vous voulez obtenir.


Changez votre façon d’écrire et passez à l’action aujourd’hui !

Lire aussi : comment écrire un bon article pour votre blog

Comment écrire un bon article pour votre blog ?

Vous avez ajouté un blog à votre site Internet professionnel ? Découvrez nos conseils pour, en 3 étapes, rédiger le contenu qui va plaire à vos lecteurs mais aussi aux moteurs de recherche !

Première étape : préparer votre article

Avant de commencer à écrire, vous devez définir un objectif précis pour votre article.
Est-il destiner à vous faire connaître ? À vous faire gagner de l’audience ? À vous faire vendre ?


Une fois cet objectif validé, déterminez les informations suivantes :

  • le sujet de votre article. Un article = une idée et pas plus !
  • les mots-clés de votre sujet
  • un titre provisoire avec un mot-clé principal. Ni trop informatif, ni trop mystérieux. Votre titre doit donner suffisamment d’infos mais en cachant certaines pour donner envie d’en savoir plus et donc de cliquer.

Gardez à l’esprit que vous écrivez d’abord pour votre lecteur.

Deuxième étape : la rédaction de votre article

Voici la check-list à respecter pour obtenir un contenu sympa :

  • un chapô résumant votre article mais avec une part de mystère. Il doit donner envie de lire la suite.
  • des paragraphes courts, 3 ou 4 phrases. Vous n’écrivez pas un roman !
  • des sous-titres pour rythmer le texte
  • un vocabulaire simple, de type conversationnel
  • des mots-clés répartis dans votre article
  • de vrais conseils, qui apporte un plus à vos lecteurs
  • vos sources doivent être citées, vous gagnerez en crédibilité
  • des liens vers des ressources externes de qualité

Troisième étape : l’optimisation de votre article

Vous y êtes presque ! Votre texte est écrit, il s’agit à présent de l’optimiser pour votre objectif.


A la fin de votre article, vous allez intégrer un « Call to action » ou en français un incitatif à l’action.
Il s’agit ici d’inciter votre lecteur à réaliser une action pour parvenir à votre objectif.
Par exemple, un lien pour « lire d’autres articles » si vous souhaitez gagner de l’audience, un bouton « partager » si vous souhaitez gagner de la visibilité sur les réseaux sociaux ou encore un bouton « acheter » si vous cherchez à vendre un produit.

Envie de vous former à la rédaction web ? Découvrez notre offre de formation

Baromètre 2017 des tarifs des rédacteurs web en France

Chaque année, le hub « Rédactrices et rédacteurs – Conception, rédaction et piges » de Viadeo publie son baromètre des tarifs en rédaction optimisée pour le web.
Ces prix indicatifs se basent sur une enquête réalisée auprès de plus de 150 rédacteurs professionnels exerçant en France. De quoi se faire une assez bonne idée des tarifs pratiqués sur le marché.

De quoi on parle ?

Tout d’abord, pour bien comprendre le tarif, il faut comprendre l’unité. Certains parlent en feuillet, d’autres en nombre de mots, d’autres encore en nombre de signes…

La règle de conversion, c’est 1 feuillet = 1500 signes espaces compris soit +/- 250 mots

Tarif pour la rédaction web d’articles de type blog

Les tarifs varient selon la nature de la commande. En voici l’essentiel :

  • Publi-Rédactionnel (1500 signes / 250 mots) : de 60 à 180 €
  • Article (3000 signes / 500 mots) : de 100 à 360 €
  • Article (6000 signes / 1000 mots): de 200 à 500 €
  • Dossier (12 000 signes / 2000 mots) : de 300 à 800 €

Attention : ces tarifs sont à moduler en fonction de la complexité du sujet à traiter et de l’expérience du rédacteur. Le prix unitaire peut aussi être dégressif, certains rédacteurs tiennent compte du nombre d’articles commandés pour établir un devis.

Tarif pour la rédaction de page pour votre site internet

  • 1 page web (création) – 1000 signes / 166 mots : de 50 à 100 €
  • 1 page web (création) – 1500 signes / 250 mots : de 60 à 200 €
  • 1 page web (réécriture) – 1000 signes / 166 mots : de 30 à 60 €
  • 1 page web (réécriture) – 1500 signes / 250 mots : de 45 à 75 euros €

Ces tarifs sont à nuancer car une page web optimisée en SEO comporte au minima 350 mots… Mais là, ce sera l’objet d’un prochain article !

Découvrez notre prestation en rédaction web